Friday, November 17, 2006
Diversité
Les émeutes de novembre dernier dans la banlieue parisienne ont eu au moins une retombée positive. Outre le fait que j'aie bénéficié de plusieurs contrats de la part de groupes d'études français qui visitent les USA pour trouver des solutions, la France semble s'être aperçue du fait que sa population était certes diversifiée, mais mal intégrée.
Aprés avoir rendu visite à une quinzaine des plus grandes entreprises US, mon groupe a pu à la fois tuer des mythes et entrevoir des solutions.
Aux USA, la diversité et l'inclusion sont au programme depuis les mouvements des droits civiques au début des années 60. Contrairement aux idées reçues, la discrimination positive, appelée affirmative action en Amérique, n'est pas une affaire de quotas. Il s'agit plutôt d'égalité des chances.
L'équivalent de la HALDE aux USA s'appelle EEOC , existe depuis 40 ans et ses lois sont impitoyablement appliquées.
Il faut dire que les relations entre la police et les citoyens aux États-Unis sont une question de civisme, plutôt que l'antagonisme traditionnel que l'on connait en France.
Notre groupe, ayant visité Washington et New York, a été impressioné par la place de l'inclusion dans les grandes entreprises . Aux USA, c'est considéré être bon pour les affaires que d'embaucher et promouvoir les minorités.
Ça permet de s'adresser à un plus grand pool de talent, et de mieux communiquer avec ses clients dans les milieux de la minorité
Encore faudrait-il que nos universités françaises attirent les beurs et les blacks!
Seule note sombre au tableau: mon groupe, les hommes, de race blanche, seront un groupe minoritaire aux USA en 2050!
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