Sunday, March 25, 2007
Bon Anniversaire l'Europe
L'Europe a 50 ans.
50 ans de paix. 50 ans de progrés. 50 ans de prospérité.
Chaque génération d'Européen a dû se battre, être envahie, déportée, fusillée, ou être occupée entre Jules César et 1945.
Les pères fondateurs de l'Europe, Jean Monnet, De Gasperi, Spaak, Adenauer, et surtout Robert Schuman, avaient, dés 1951, jeté les bases d'un destin commun. Les 3 derniers conflits, la guerre de 1870, et les deux guerres mondiales avient réduit l'Europe de sa position dominante dans le monde, à un champ de ruines. Les deux guerres mondiales en particulier, véritables guerres civiles Européennes, ont permis l'avènement des USA, la perte de nos empires, et la disparition de notre modèle.
Aujourd'hui,50 ans et 27 pays membres plus tard, les Européens ne croient plus à l'Europe.Trompés par des politiciens démagogues et frileux, ils n'ont pas appliqué le précepte de John Kennedy:'Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays'.
Alors que toutes les décisions Européennes se prennent à l'unanimité, et après avoir consulté toutes les parties intéressées, consommateurs, syndicats, patrons, gouvernements, Comité Économique et Social, parlement Européen, etc.. les anti-europe continuent à mentir. Soit par ignorance, soit par calcul politique, ils font croire à la populace que les Directives (Bolkestein par ex.), sont le produit de bureaucrates obtus. La vérité est que ces directives ont recu la signature d'une douzaine de députés et de vos ministres avant d'être transférées dans nos législations.
Depuis le 'non' au référendum, l'Europe est sur la touche. La France, par ce vote inique, a réussi à détruire le dernier podium ou elle avait de l'influence.
A quoi pensent nos dirigeants? Ils refusent l'Europe Fédérale parce qu'ils ne veulent pas être de simples gouverneurs provinciaux. Mais c'est déjà trop tard! Le protectionisme, la fuite vers plus de marxisme ou de nationalisme, n'est qu'une course vers le passé.
Notre passé n'est pas si brillant qu'on veuille le répéter. Si on veut sauvegarder la paix (qui n'est pas gravée dans le marbre), et sauver un peu de notre mode de vie, on doit arrêter d'additioner les égoismes nationaux. Faute de quoi, ces 50 années seront perçues plus tard comme une parenthèse aberrante dans un long ruban de destructions. Et si l'on veut une solution Européenne plutôt qu'Américaine, ou asiatique, oublions nos provincialismes et faisons l'Europe Fédérale.
A entendre les candidats à l'élection présidentielle, ils vont: 'garantir votre pouvoir d'achat (Royal), expulser les immigrants ET leurs enfants (Sarkozy), ou arrêter les délocalisations (Bayrou). Comment vont ils s'y prendre alors que l'euro est géré à Francfort par une Banque Centrale indépendante, la politique d'immigration est décidée èa Bruxelles, à 27, et les entreprises françaises sont privées? (voir le grand succès de nos entreprises quand l'Etat y met la main tel Airbus!)
Comment peut-on afficher notre indépendance des USA alors que nous les avons, une fois de plus, appelé au secours dans les Balkans, et que nous dépendons de leur parapluie nucléaire? Et si l'Iran devient vraiment dangereux, quel autre choix aurons nous que d'appeler une fois de plus la 7ème cavalerie à la rescousse, ou de nous payer un nouveau Munich?
Les Lorrains, victimes du nationalisme et bénéficiares de l'Europe, peuvent fêter Robert Schuman chaque 9 mai. La France, et le reste de nos 'compatriotes de Vilnius à Las palmas, et de Shannon à Nicosie lui doivent une fière chandelle , à défaut de 50 bougies.
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1 comment:
Bonjour, je suis actuellement ancienne étudiante de Nancy2 et en cours de MBA à Ball State University grâce à l'échange Nancy2-BSU.
Je suis très heureuse de trouver votre blog d'"alumni" de ces deux universités ainsi que de voir la carrière que vous avez menée après cela. Sincères salutations,
Sarah Deville (sdeville@bsu.edu)
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