Wednesday, December 27, 2006

Noel a Tampa




Petites vacances a Tampa en Floride. Qu'il est doux de ne rien faire sous les palmiers. Noel par 28 degrés c'est trés agréable.
Belle réunion de famille et paysages de cartes-postales.
Les Américains respectent la trêve des confiseurs. Eux qui ont peu de congés profitent des deux lundis de repos. Pas de `ponts`ni de `viaducs`` ici, à part les superbes ouvrages d'art qui enjambent la baie de Tampa, dignes du pont de Normandie ou de Millau.
En Floride, plus qu'ailleurs, l'Europe, pour ne pas parler de la France, n'existent pas. A peine si on mentionne le pauvre Tony Blair dont l'avion a failli depasser la piste alors qu'il venait, lui aussi, prendre ses vacances...en Floride.
La seule grande nouvelle, à part le décés de l'ancien Président Ford, c'est l'annonce de l'éxécution de Saddam Hussein.
Mes nouveaux compatriotes, non seulement tiennent à une grande majorité à la peine de mort, mais en plus ils y voient une justification dans l'Ancien Testament : ``Oeil pour oeil, dent pour dent``. Le code d'Hammourabi, loin d'être barbare, représentait une amélioration par rapport aux moeurs en vigueur à l'époque (du genre génocide pour un oeil!).

Mais l'homme est censé avoir fait des progrès depuis. L'éxécution, fût-ce d'un tyran meurtrier, détenu par une armée étrangère, dont le pays est occupé par ces mêmes troupes, n'est pas un bon exemple de la démocratie ni de la liberté qui étaient le but de cette lamentable éxpédition.

Une coalition de pays, dont l'Iran, l'Arabie Séoudite et les USA ne font pas partie, veulent faire interdire la peine de mort, en général, par l'ONU. La pendaison de Saddam Hussein, surtout en public, comme semblent le souhaiter les média réactionnaires habituelles, n'aurait pour seul avantage que de redorer le blason fort terni de Georges W. Bush, à la veille de son discours sur l'État de l'Union.
On se rappelle que l'Administration Reagan avait poussé au départ de Challenger, contre l'avis des techniciens, pour redorer le blason de Reagan, à l'occasion du même discours....

Friday, December 15, 2006

Paix sur la terre.



Noel se rapproche, et avec l'arrivée de cette belle fête, les moeurs de la capitale s'adoucissent.
Hier j'ai eu la chance de travailler pour le président Bush lors du sommet de la Maison Blanche contre le paludisme. Il va consacrer des millions de dollars a éradiquer le paludisme en Afrique. Cette maladie tue 3000 enfants par jour. Elle a été vaincue aux USA il y a plus de 60 ans et au Panama il y a 100 ans. Il suffit, entre autres, d'acheter des moustiquaires , dont le coût modeste se monte à 10 $.
Ici tout le monde s'affaire dans les magasins. Comme un peu partout sur la planète, il fait encore chaud pour la saison.
On sent à Washington que la page de l'Irak est en train de se tourner. On ne parle que trés peu des combats en Afghanistan. Cet aprés-midi, Donald Rumsfeld a fait ses adieux en fanfare. Espèrons que cette sortie ne fera pas plus de victimes que la guerre proprement dite.
Cette guerre aura fait beaucoup de dégâts. Les talk-shows continuent à fustiger l'Europe et les français en particulier pour leur compromissions et manque de solidarité . Les américains se sentent toujours investis d'une mission.
Mais dans les soirées de Noel en ville, la politique est un sujet tabou. La seule exception, et c'est le seul sujet qui intéresse mes nouveaux compatriotes, les présidentielles de 2008. Barack Obama est la mode du jour pour les démocrates et Mitt Romney pour les républicains.

On sait que Noel s'approche car la chaine TNT va passer À Christmas Story`en boucle continue.

Friday, December 08, 2006

"The consequences are dire".



So says the ISG report on the situation in Iraq.
One of the obvious recommendation is to find a way to get out. Echoes of "withdrawing with honor" from the Vietnam era.
Which soldier will be the last casualty. And what for?
Will Man ever learn?
Here is what Vera Brittan wrote about war, more than 70 years ago:

"In among the chaos of twisted iron and splintered timber and shapeless earth are the fleshless, blackened bones of simple men who poured out their red, sweet wine of youth unknowing, for nothing more tangible than Honour or their Country's Glory or another's Lust of Power. Let him who thinks the War is a glorious, golden thing, who loves to roll forth stirring words of exhortation, invoking Honour and Praise and Valour and Love of country with as thoughtless and fervid a faith as inspired the priests of Baal to call on their own slumbering deity, let him but look at a little pile of sodden grey rags that cover half a skull and a shinbone and what might have been its ribs or at its skeleton lying on its side, resting half crouching as it fell, perfect but that it is headless, and with the tattered clothing still draped round it; and let him realise how grand and glorious a thing it is to have distilled all Youth and Joy and Life into a foetid heap of hideous putrescence! Who is there who has known and seen who can say that Victory is worth the death of even one of these?"

Testament of youth. 1933

Sunday, December 03, 2006

Back to reality




I have returned from Trinidad.
It was an interesting conference. Unions trying to establish "a world union" to counterbalance globalization. A 19th century institution trying to find a place in the 21st. It was interesting to hear a debate between a Pfizer Vice President and , mostly European union members. The corporate giant was talking about the future, research, exciting perspectives to cure diseases.They have just announced the firing of 5,000 vendors worldwide, anticipating the democratic Congress'limitation of pharmaceutical prices.
I then flew back home by way of Miami. I know , y'all envy me: Trinidad, Miami, Washington etc.. In reality, it now means an average of two to three hours of different lines, body and luggage searches, and frantic races to overbooked airplanes full to the galleys. My three hours layover in Miami was entirely dedicated to these various pleasures. The few who have any time to spare can buy smelly and soggy foods to eat on the ,now, foodless flights.

Back in DC also means catching up with politics. And what a change in a few weeks. What I had predicted at the outset is alas true. The war is unwinnable. And while the bickering is about the least humiliating retreat, kids keep on dying, just as it happened with Vietnam. I plan on visiting section 60 of Arlington cemetery where a lot of them now rest.