Fin de la guerre en Iraq

Le président Obama vient d'annoncer que les troupes US combattantes quitteraient l'Iraq en juillet 2010 et que les derniers militaires américains quitteraient le pays au 31 décembre 2011. Cette annonce est loin de faire l'unanimité aux USA. La gauche du parti Démocrate aurait voulu un retrait immédiat et le reste de la population est déçue que l'objectif annoncé, la démocratisation du Moyen Orient, n'ait pas été atteinte.
Obama avait battu Hillary Clinton lors des primaires parce que lui n'avait pas voté pour l'autorisation de la guerre. Hillary avait voté oui. (Obama n'était pas au Sénat à l'époque).
Obama a également décidé d'autoriser les reportages sur l'arrivée des cercueils des militaires américains sur la base de Dover dans le Delaware. Bush l'avait interdit, par respect des familles, mais aussi pour empêcher que l,ardeur patriotique des américains ne se refroidisse.

Obama reporte tous ses efforts surla guerre en Afghanistan, mais pour la quelle il sollicite un plus gros effort de ses alliés de l'OTAN.

Animaux

On ne sait pas toujours si il vaut mieux parler des hommes ou des animaux en ces temps de crise. Le plan de relance du président Obama est lancé et, s'il donne les résultats escomptés, la pire de la crise devrait être surmontée à la fin de l'année. En France, au lieu de chercher des solutions, on se tourne souvent vers le passé. On cherche des coupables (les USA, le capitalisme), on distribue les blâmes ( l'argent, le capitalisme), on remet sur la table de vieux projets poussiéreux (le socialisme, l'asssistance, la nationalisation, le protectionisme).
La crise actuelle vient de la fin d'un cycle naturel de l'économie qui apporte toujours des périodes baissiéres aprés les périodes haussiéres. C'est le cycle de Kondratieff. C'est aussi vieux que la Bible ( les vaches grasses suivies des vaches maigres). Cette crise était d'utant aggravée que les grands financiers avaient fait des montages trés sophistiqués et que les agences de supervision n'arrivaient pas à suivre. Il faut ajouter à cela le fait que le prix du pétrole avait été artificiellement gonflé par la spéculation jusqu'à 160 $ le baril.
Le cycle de l'économie nous raménera la prospérité, et une économie apurée de ses éxagérations. Mais de là à anoncer l'avénement d'un nouveau collectivisme, il y a un pas. Ce n'est pas la fin du capitalisme, n'en déplaise à M. Besancenot.
Deux animaux ont marqué l,actualité cette semaine: Travis, le chimpanzee qui partageait le lit de sa maitresse dans le Connecticut et qui, jaloux, a entrepris de mordre son amie au visage. L'autre animal qui a défrayé la cronique, c'est Socks, le chat des Clinton, mort à l'âge de 20 ans. RIP!

Le Plan Obama

Le président Obama s'est rendu aujourd'hui à Denver, au Colorado pour signer le `plan de stimulation de l'économie`` Il a réussi à arracher au Congrès 787 mille milliards de dollars pour relancer l'économie américaine mise à mal par l'administration Bush et sa négligence.
Obama a eu du mal au début. Il avait essayé au début de faire plaisir ;a l'opposition conservatrice. Il leur avait rendu visite, les avait invités à la Maison Blanche, mais les ultra-conservateurs ont pris cela pour de la faiblesse. Aucun d'entre eux n'a voté pour le plan. 33% des américains restent ultra-conservateurs. Ils regrettent Bush, veulent conserver Guantanamo, et , au lieu de voter pour un plan de relance, ils préfèrent remettre les impôts aux riches.
Après ce Plan, suivra un plan de renflouement des banques. Mais aensuite, Obama entends présenter des plans successifs concernant une refonte des assurances sociales, des retraites et de l'éducation. Il profite de la crise pour emboîter le pas au New Deal de Roosevelt.

L'espoir

La semaine derniere, plus d'un million de francais sont descendu dans la rue pour manifester. On a l'habitude en France de se faire entendre dans ces manifs rituelles parce qu'on ne fait pas confiance a ceux que nous avons elu. La France est une democratie parlementaire. Ca veut dire qu'on choisi des deputes et senateurs qui nous representent. Au parlement, ils parlementent. C'est a dire qu'ils etablissent les priorites de la Nation en fonction du budget de la France. La manif, c'est la loi de celui qui a la plus grande gueule. On se moque du budget. On se fiche des autres priorites de nos concitoyens. On veut notre part, et tout de suite.
La France se trouve dans une mauvaise passe a cause a la fois de la conjoncture mondiale et du trop lourd fardeau de l'Etat Providence. Or en depit de ceux qui attendent Le Grand Soir, le capitalisme et le seul systeme qui fonctionne, MEME si il a des rates.
Quel contraste avec les USA ou le pays est plein d'espoir et prends son mal en patience . Et si 1,8 millions de citoyens sont descendus dans la rue le 20 janvier, c'etait pour voir le nouveau president qu'ils avaient elu pour remedier a la situation. Quelle lecon!