Friday, January 21, 2011

Obama, le phénix.


Comme le phénix, le président Obama renaît de ses cendres. Les élections législatives de novembre avaient été, de son propre aveu, une raclée. Ses efforts pour utiliser la force de l'État pour empêcher que la catastrophe financière ne s'aggrave, pour sauver les compagnies automobiles de Detroit, ou pour jeter les bases d'une sécurité sociale, lui ont été reprochés parla droite. En novembre, l'extrême droite, sous la forme du Tea Party, a remporté suffisemment de sièges pour donner une inflexion populiste dans les rangs de la Chambre des représentants.
Après un glissement à droite pour se concilier les conservateurs , Obama a réussi à faire passer des lois importantes au cours de la fameuse session finale du Congrès. Et, à l'occasion de la tuerie de Tucson, il a fait un discours magistral sur la réconciliation du pays et cela lui a permis de remonter dans les sondages.
Il vient de recevoir le président Hu Jintao de Chine. Là, Obama a réussi aussi à remettre les pendules à l'heure. S'il est vrai que la Chine monte en puissance, les fastes de la reception de M. Hu a démontré que les USA restaient une superpuissance. Il ne faut pas oublier que la Chine n'a un PIB qui n'est qu'un 16ème de celui des USA. La flotte américaine domine les mers asiatiques alors que la Chine ébauche à peine son premier porte-avion. Tout le monde attend avec impatience le discours sur l'État de l'Union , le 25 janvier , où Obama devrait donner aux Américains de nouvelles directions pour l'avenir. Et comme Obama, il y a fort à parier que les États-Unis vont repartir, comme il l'ont toujours fait, vers des lendemains meilleurs qui ne cessent de surprendre les Européens toujours prompt à enterrer la plus ancienne démocratie de l'ère moderne.