Sunday, May 20, 2007

Sarkozy "the American"?



Much has been said about Nicolas Sarkozy, the new French president being "American". He visited Washington last year during his trip to the IMF/Worldbank annual meetings,in his function of Finance minister. He took advantage of this trip to be photographed with G. W. , Condi Rice and at Ground Zero in New York. He said publicly that he was an admirer of the United States. This statement drew the ire of his opponents in France, for whom all things American are inherently evil. He was dubbed: "An American neocon with a French passport" by his socialist adversaries.
Just as in the US, the French welfare system is wrongly caricatured as inefficient, American Society is wrongly caricatured in France as being harsh, unfair, unequal and immoral.
American pundits, lately, have expressed the hope that the French will now "go back to work" (George Will), or will replace the British as allied poodles in case of another military adventure. Not so fast.
French socialists have exaggerated the "American" nature of the new president.He has declared himself that he was in favor of some sort of protectionism. He will be a nationalist first (his love for France), and a European second (He met Angela Merkel on the very day of his inauguration). If the only country he mentioned was the US in his maiden speech, it was to invite the Administration to join him in the Kyoto treaty , which shows how little he understands America!
Besides, if he admires the US system, its work ethic, its dynamism and its achievement, he will have a very hard time bringing the French down from their pink cloud of a welfare state, where everybody is at the trough. Since the French have decided that Mob Rule was the true Democracy , rather than the official parliamentary version, you can expect more burned cars, truckers barrages, and other strikes if he tries to change the system inherited from the Communist government of 1936, compounded by the Communist government of 1946 and aggravated by the successive governments of the Vth Republic.
As to a stronger military alliance: French forces are busy enough as it is, thank you very much, fighting "hot" conflicts in the Congo, Afghanistan, Lebanon, without mentionning a heavy presence in a dozen African States.

Monday, May 07, 2007

Président Sarkozy




Habemus Sarkozy!
Pas de fumée blanche, mais après des mois de campagne, on a enfin un président. Premier constat, la démocratie continue à fonctionner. Les deux candidats qui se faisaient face avient des positions bien arrêtées. D'un côté, une candidate socialiste, qui apportait certes du nouveau en sa qualité de femme, mais dont le message fleurait bon le Marxisme:`Ne vous en faites pas, avec moi on travaillera encore moins, les sales riches vont passer à la caisse et j'augmentrai les largesses de l'État`"
De l'autre côté, un candidat nouveau, né apr`s la guerre certes lui aussi, mais issu de l'émigration, petit fils de juif, et n'étant pas pasé par l'ENA. On peut donc penser que sa gestion sera différente de ses prédécesseurs. Il va mettre en coupe réglée les dépenses publiques. On peut s'attendre à la baisse du chômage et en même temps à une augmentation du nombre des pauvres.
Il est grand temps que la France adopte les recettes qui ont réussi ailleurs. Avec 32 milliards de dette sa manoeuvre sera limitée. Il faudra par conséquent demander aux Français de se retrousser les manches et de travailler plus, tout en cessant de considèrer l'État comme une vache à lait.
On l'a fait en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Espagne.

Le drame du PS en France est qu'il s'accroche encore au Marxisme et n'a pas fait son aggiornamento.
Encore que je me rappelle trés bien D. Strauss-Kahn, dans une réunion de ministres des finances Européens, dire: " Nous savons tous que le seul syst`me .conomique qui fonctionne est celui des États-Unis". Mais qui ira dire cela aux électeurs?"
Lui aurait pu battre Sarkozy.

Mais gardons nous de nous réjouir trop vite. L'enthousiasme des foules me rappelle la liesse qui avait accompagné la première élection de Chirac. Un jeune interviewé dans la rue un drapeau tricolore à la main expliquait : "Avec Chirac, c'est la fin du chômage.".......

La Mondialisation, la dette nationale, la faiblesse de nos forces armées et les pouvoirs dévolus à l'UE sont, parmi d'autres d'énormes limitations imposées à un Président Français qui au mieux est un "gouverneur de la France dans une Europe forte", au pire, le chef d'une tribu fractieuse qui représente à peine 0,8% de la population mondiale, face à des géants comme la Chine, l'Inde, sans parler des USA.