Sunday, November 16, 2008

Du pain sur la planche


J'ai travaillé pour la grande réunion du G 20 qui s'est tenue à Washington pour trouver unremède à la crise qui secoue le monde. Notre bon monsieur Sarkozy en avait soufflé l'idée à Georges W. Bush, notre président sortant. La thèse sarkozienne était de toujours plus de droit de regard de l'État dans les affaires financières, et la limitation des risques. M.Bush a freiné des 4 fers, pour les américains bon teint, l'État c'est l'ennemi, et le marché, une religion. Mais NS ne fait pas le poids. Fin décembre il redeviendra le président d'un pays qui représente 1% de la planète, et qui s'emmitoufle dans le frileux principe de précaution. Sa vendetta contre le cycle de Doha lui retire toute crédibilité. Notre M. Bush, lui aussi, va perdre son titre le 20 janvier 09. Au grand soulagement du reste du monde.
Barack Obama, par contre, devra reconstruire un pays avec de graves deficiences financières, qui ont eu un impact lourd sur l'économie. Mais il a pour cela l'exemple de Franklin Roosevelt qui a su faire remonter la pente aux USA, avec le New Deal, le WPA et a fait repartir les USA vers de nouveaux sommets. Obama veut faire redémarrer l'économie US en investissant dans l'infrastructure et les transports. On l'attend avec impatience.

Friday, November 07, 2008

Habemus Obama!



Ça y est! La page est tournée. L'horrible période Bush est finie. Barack Obama a été élu à une écrasante majorité par les américains. C'est une élection historique puisque c'est la première fois qu'un noir est élu président. Le dernier lynchage ne remonte qu'à 1981. Et, ce n'est qu'en 1972 que, contraints et forcés, le shabitants de Virginie ont dû accepter des noirs à l'école, Aujourd'hui, non seulement les lois protègent les minorités, mais la couleur de la peau ne fait plus qucune différence. J'étais à New York, sur Rockefeller Plaza quand on a appris le résultat. Des noirs et des blancs s'embrassaient et pleuraient à chaudes larmes. Un moment historique. Bientöt le blancs deviendront aussi une minorité dans ce melting pot.
On a coutume en France de proclamer la fin de la puissance américaine périodiquement. L'élection d'Obama est la preuve que les USA sont un pays inachevé, et qui se renouvelle de fond en comble régulièrement. C'est un pays qui reprend du souffle et puise son energie dans l'épreuve. Après la Grande Dépression et une guerre sur deux fronts, ils sont devenus le pays le plus puissant du monde. La crise économique qui nous secoue sera la source de notre nouveau départ.