Saturday, January 26, 2008

The South Carolina Primaries



I just saw the brand new results of the SC Democratic primary. The more I watch the pundits or read the press the more I have an impression of deja-vu all over again. As soon as Bill Clinton raised his voice in the campaign to correct sen. Obama's imprecisions, it seems like the old Clinton destruction machine started to crank up again. The media have entirely created a so called war of words between Bill and Senator Obama. Bill Clinton dared raise his voice at Oprah's anointed candidate, and "played the race card". It sold good copy and TV time. The trouble is the voters have been swayed by what they heard and read and are joining the anti-Clinton bandwagon.

The same media which brought us two GW terms, a war in Irak and French bashing , is trying to sell us a candidate who is not exactly prepared to bring the nation out of the hole it is in today. I expect the same voters who admire Oprah, watch American Idol and believed WMD existed will be happy.

And America is not ready to join the civilzed world and have universal health care. Not to mention that , with Obama, we would be in good hands. His hero is no less than St Ronald Reagan!

Oh well, I will still have Sarkozy!

Wednesday, January 09, 2008

Retour en Virginie



J'avais terminé l'année en France. Une fin d'année mouvementée pour mes compatriotes, avec les exploits de leur président, la vie chère et l'interdiction de la cigarette dans les bars et restaurants, pour ne citer que quelques unes de leur préoccupations. Comme toujours, les francais sont trés friands d'information.Pour autant, tous n'ont pas compris la raison de leurs soucis.
La vie chère est due en partie à des emprunts vertigineux pour soutenir leur admirable modèle, mais qui coutent cher en rémunération aux heureux bailleurs de fonds.
La fin de la tabagie permanente en public les irrite au nom d'une liberté mal percue car si je m'en souviens bien ``elle est sensée s'arreter là où celle des autres commence.
Enfin, les frasques sarkoziennes les scandalisent, non par pruderie comme cela serait le cas aux USA, mais parce cela contrevient au sacro-saint principe de l'égalité: Monsieur le président se donne du bon temps alors que nous avons des sans-abri qui couchent dans la rue par -10 degrés. Comme s'il y avait une relation de causalité....

Retour en Virginie avec 26 degrés pour un 8 janvier. Ici, on s'intéresse plus aux primaires. Processus assez complexe, issu du système fédéral où ce sont les États qui élisent le président. Chez les Démocrates (entendez par là de l'UMP au PS), une candidate bataille avec un noir. Pas si mal pour un pays soit disant divisé en communautés. Chez les Républicains, (De Le Pen à Torquemada), on fait assault de dureté envers les criminels, d'avertissement contre le terrorisme et personne ne croit en Darwin..
Les américains en général se désintéressent des informations. Une fois tous les 4 ans, ils sèmparent des candidats, les inspectent sous toutes les coutures, puis en choisissent un pour faire leur travail à Washington. Après cela, qu'on les laisse tranquilles.
Après tout, c'est pour cela qu'ils avaient quitté l'Europe.