Non,je ne souhaite pas l'anniversaire de l'occupant actuel de la Maison Blanche. Il s'agit de Georges Washington, le père de ma nouvelle patrie maintenant que je suis devenu citoyen américain. Nous avons même eu droit à un des rares jours de congés de ce pays.
Citoyen de fraîche date, je n'ai pas pu participer aux primaires de Virginie qui avaient lieu le lendemain. Je me rattraperai en novembre et voterai pour le candidat Démocrate. J'éspère même que ce sera une candidate. Mais pour l'instant, le sénateur Obama jouit d'un engouement digne des stars de Hollywood. L'enthousiasme pour cet avocat métisse est indescriptible. Malheureusement son programme électoral,"l'espoir et le changement", est vide de tout détail. De plus, il admire feu Ronald Reagan, et semble lui aussi mélanger le sabre et le goupillon.
Quoi qu'il en soit, ces primaires et caucus sont autant de leçons de démocratie pour le reste du monde. Une fois les candidats nominés par leur partis respectifs, ils devront être endossés par leurs Conventions respectives cet été. Le jeu des délégués, des super-délégués et des votes électoraux nous rappelle que la Constitution américaine est la plus ancienne du monde et date d'un âge ou l'Internet n'existait pas.
Il continue à faire froid ici. Mercredi, l'échangeur de Springfield a paralysé des milliers de navetteurs pendant sept heures pour cause de pluie verglaçante. Et à deux reprises j'ai dû racler la glace de mon pare-brise. Mais, patience, les crocus et forsythia sont au rendez-vous.
Le président Bush est rentré du seul continent où il est admiré: l'Afrique. Il est vrai qu'il y a été généreux.
Mon autre président, Sarkozy, semble lui revenir sur les bases de l'enseignement. Il était temps.
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